Les images, diffusées lors du procès qui s’est ouvert ce 30 avril 2024 à la Cour supérieure d’Ocean City, une station balnéaire de la côte est des États-Unis, sont glaçantes. On voit un petit garçon s’époumoner et chuter plusieurs fois sur un tapis de course, poussé par son père qui le force à poursuivre jusqu’à ce qu’il perde littéralement pied. La raison de cet acharnement ? Le poids du garçonnet, âgé de seulement 6 ans. Cette vidéo filmée par une caméra de surveillance d’un centre de fitness date du 21 mars 2021, soit quelques jours avant la mort du jeune garçon.
Son père lui disait qu’il était « trop gros »
Le 1er avril, voyant les tortures qu’infligeait son ex-compagnon à son enfant, la maman l’a supplié d’emmener leur fils chez le médecin. Un rendez-vous au cours duquel la petite victime a assuré que s’il courait autant, c’est parce que son père lui disait « qu’il était trop gros ». Et le lendemain de ce rendez-vous, l’état du garçon a empiré. Selon Court TV, le père de famille aurait emmené d’urgence le petit garçon à l’hôpital après qu’il se soit réveillé avec des troubles de l’élocution et des pertes d’équilibre. Il aurait également souffert de nausées et d’essoufflement. La maman, qui partageait la garde de son fils avec le présumé coupable, aurait signalé les blessures du garçon à la Division de la protection de l’enfance et de la permanence du New Jersey quelques jours avant sa mort, a-t-elle déclaré au tribunal.
L’enfant était victime d’une maltraitance chronique
Une fois à l’hôpital, l’enfant a été victime d’une crise d’épilepsie au cours d’un scanner, alors que le personnel médical tentait désespérément de lui sauver la vie. L’autopsie initiale a révélé que sa mort était due à des blessures par objet contondant, à des contusions cardiaques et hépatiques, à une inflammation aiguë et à une septicémie. En septembre 2021, le médecin légiste, a conclu que la mort du garçon était un homicide résultant d’une maltraitance chronique et qu’il avait subi un traumatisme cardiaque aigu quatre à douze heures avant sa mort.