La vidéo déchirante d'une mamange qui a remplacé son bébé par un ourson en peluche bouleverse la toile

En France, le deuil périnatal touche 7 000 familles chaque année, soit environ 1 % des naissances. Des drames qui impactent durablement les parents et les proches. Dans leur entourage, nombreux celles et ceux qui voudraient les soutenir. Mais trouver les mots face à de tels drames n’est pas toujours facile. Les papanges, mamanges ou paranges sont des parents ayant vécu un deuil périnatal. Ils sont papa et maman d’un ange. Ce mot-valise signifie qu’ils ont donné naissance d’un enfant sans vie, à partir de 22 semaines d’aménorrhée, ou ont fait face au décès du nouveau-né au cours de ses 7 premiers jours de vie. Avant 22 semaines d’aménorrhée (ou 20 semaines de grossesse), on parlera d’une fausse couche.

Aux États-Unis, une mère qui a perdu son bébé à 37 semaines de grossesse, soit à quelques jours du terme, a trouvé un moyen unique de faire face à la perte émotionnelle e de son petit garçon : un ourson en peluche lesté, qu’elle garde dans un porte-bébé lorsqu’elle veut sentir la présence physique de son fils, Weylyn. Selon elle, « c’est une façon unique d’honorer son fils et de combler un vide dans son cœur. Le deuil est bizarre, et on fait des choses bizarres quand on est en deuil. »
Dans l’une de ses vidéos devenue virale puisqu’elle compte cinq millions de vues, elle explique qu’elle porte l’ours lorsqu’elle ne peut s’arrêter de pleurer. « Il régule tellement mon système nerveux que je ne pleure plus » explique-t-elle.

Un témoignage poignant qui a suscité l’empathie de nombreux internautes. « Mon frère aîné est mort-né un an avant ma naissance. Nous célébrons toujours son anniversaire et nous nous rendons régulièrement au cimetière lorsque nous sommes enfants. Il fait définitivement partie de notre famille » écrit ainsi un Tiktokeur. Une autre maman a partagé son expérience : « Ma douce fille Isabella qui a également été mort-née à 37 semaines. J’ai un ours prénommé Molly comme elle qui est TELLEMENT spécial pour moi. Il n’y a pas de date limite pour le deuil » conclut-elle.